Assassin’s Creed, tome 6 : Leila

AC 6 LeilaQuatrième de couv’ :

Dans l’Égypte du XIIIème siècle, l’Assassin El Cakr est sur le point de remettre le Sceptre d’Aset à la Confrérie quand celui-ci lui échappe à nouveau à cause de la mystérieuse Leila.

Sept siècles plus tard, Jonathan Hawk tente de remettre la main sur la relique, donnant lieu à un ultime combat entre Assassins et Templiers.

Découvrez le dénouement de la saga égyptienne dans ce tome !

Avis :

Les amateurs du genre geek-ésotérique seront contents de découvrir ce sixième tome d’Assassin’s Creed  qui clôture le « cycle Jonathan Hawk ». Depuis le début du second cycle, on a quitté les liens qui existent avec le jeu vidéo. La découverte de l’Egypte des Mamelouks est certes intéressantes mais elle sert uniquement de théâtre d’action entre les Templiers et les Assassins. Un élément fort appréciable dans la construction graphique, c’est l’utilisation des aquarelles de David Roberts. Si vous ne connaissez pas ce peintre, sachez qu’il est d’origine écossaise et qu’il a illustré le quotidien du Moyen-Orient dans le courant du 19ème siècle.

L’histoire reste toujours la même et le roman graphique est toujours bien illustré entre les phases obscures du monde contemporain et les couleurs chaudes de l’Egypte. On découvre dans ce nouvel opus comment Jonathan Hawk a perdu son oeil droit. On découvre enfin la piste du sceptre d’Aset et forcément la guerre entre Templiers et Assassins fait rage même 700 ans plus tard.

Graphiquement, il n’y a plus rien à dire dire à ce sujet et j’avoue que j’ai apprécié des dessins aux teintes sépia pour marquer les flashbacks de Leila. Honnêtement, je ne suis pas déçu par la qualité du dessin.

Pour la question des regrets, il y a la transition rapide d’une page à une autre, voire même d’une case à une autre. Le cerveau suggère ce qui peut bien se passer.  Second petit regret, c’est la mort d’El Cakr … Dans toutes les guerres des héros meurent et c’est bien le cas ici. J’avoue avoir été plus attaché à son personnage qu’à celui de Jonathan Hawk.  Allez comprendre pourquoi. Troisième regret, il y a cette histoire de disparition du « Projet 19 » qui n’a pas été assez exploitée à mon goût et le nouveau « Projet Hydre » pourrait peut-être sonner le début de la fin de la franchise version BD, sauf si celle-ci tente un rapprochement vers le jeu vidéo dans son troisième cycle.

Pour rappel, Le premier cycle « Desmond Miles » :

Le second cycle « Jonathan Hawk » :

Biblio :

CORBEYRAN, Eric. DEFALI, Djillali. Leila. Paris : les Deux royaumes, 2014. 48 p. (Assassin’s Creed ; 6). ISBN 978-2-918771-18-0

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