Qui parlera au nom du loup ? Nature et symbolisme maçonnique

Quatrième de couv’ :

Quelle est la relation de la Franc-Maçonnerie avec la nature ?
Ne participe-t-elle pas, par ses valeurs et son symbolisme, à une vision dualiste du monde qui suppose que l’homme est extérieur à elle et qu’il en dispose à son gré ? Or cette vision dualiste héritée du judéo-christianisme et des Lumières est la source des idéologies politiques et de concepts philosophiques qui justifient le saccage de la planète.

Face à la catastrophe qui s’annonce, climatique et sociale, la Franc-Maçonnerie ne devrait-elle pas repenser certaines de ses valeurs et son symbolisme ?

La Franc-maçonnerie dispose des outils pour le faire. En parlant parfois « au nom du loup » dans le temple, elle participerait au réenchantement du monde.

Daniel Menschaert est diplômé en Anthropologie de l’Université Libre de Bruxelles. Il a mené une carrière d’enseignant en Sciences Humaines, puis de fonctionnaire au Ministère de la Culture. Il a terminé sa carrière en tant que diplomate.

Tout au long de sa vie, il ne cessa de s’intéresser à l’Anthropologie. Il fut initié en 1982 dans une loge maçonnique de « L’Ordre Maçonnique mixte International le Droit Humain ».

En quelques mots :

Il y a quelques jours, on m’a proposé de découvrir le dernier ouvrage de Daniel Menschaert, « Qui parlera au nom du loup ? ». Cet ouvrage est divisé en sept chapitres :

1. Qui parlera au nom du loup ?
2. Les origines du mal
3. De l’anthropocentrisme à l’anthropomorphisme
4. Réenchanter le monde
5. La Franc-maçonnerie à l’heure de l’anthropocène
6. La Franc-maçonnerie actrice du réenchantement du monde
7. Retour aux sources

À travers ces sept chapitres, Daniel Menschaert nous livre un constat alarmant de la relation entre l’Homme et la Nature et par la suite, il nous offre des pistes de réflexion où la Franc-maçonnerie se doit de jouer un rôle capital dans la relation que doit avoir l’Humanité avec la Nature.

Notre civilisation a toujours voulu nous montrer que l’Homme était au sommet de l’échelle de l’évolution. Cette vision erronée est due notre héritage socio-culturel. L’Homme n’est en rien le prédateur ultime et il oublie sa place. Il n’est pas fait pour dominer la Nature et l’auteur tente nous rappeler cela. En fait, le constat est simple, on a oublié de vivre en symbiose avec la Nature. Nous sommes tellement pris par nos activités que nous avons oublié l’essentiel.  L’Homme n’est pas fait pour dominer et nous devons cesser de croire à ce concept erroné.

Il est difficile pour moi de ne pas donner un avis plus personnel sur la place que nous devons occuper mais je suis tout à fait d’accord sur le fait que nous ne sommes pas au sommet de l’évolution et si nos sociétés sont complexes, tout cela n’est rien face à la nature. Je pense que la Terre n’a pas besoin de nous pour évoluer et si l’activité humaine à accélérer le biorythme de la planète, celle-ci un jour ou un autre reprendra une activité « normale ».

En fait, quand j’y repense, cet été, j’ai lu un roman où on mentionnait les lois universelles de la physique et de la chimie. La vie est-elle le fruit du hasard ? Est-elle intentionnelle ou accidentelle ? La vie et l’intelligence sont des impératifs cosmiques et si le premier élément se développe, on peut espérer que le suivant suit.

Concernant le défi proposé à la Franc-maçonnerie face l’évolution et face à notre relation avec la Nature. Comme toute société à dimension humaine, il faut intégrer la notion de nature et d’équilibre à avoir. Pour la notion de symboles naturels, je laisse ça aux spécialistes !

Biblio :

MENSCHAERT, Daniel. Qui parlera au nom du loup ? Nature et symbolisme maçonnique. Bruxelles : Editions Télélivre, 2018. 136p. ISBN 9782930331171