The Dada de Vinci Code

The Dada de Vinci codeQuatrième de couv’ :

La police française reçoit depuis plusieurs jours des lettres de menaces de mort à l’encontre de Daniel Brun auteur du livre-dont-on-ne-dit-plus-le-titre et signées par un mystérieux horloger.

C’est alors que Guillaume Suitaume, accompagné de sa belle collaboratrice Purdey Prune, rentre en scène et plonge dans une enquête qui mènera le lecteur à Gisors, Rennes-le-château,… à la rencontre de Léonard de Vinci et des templiers.

Le plus subjuguant des « tourne-pages », du rebondissement à chaque mot ! Si Dan Brown, Umberto Eco et Ian Pears s’étaient associés pour écrire… voila ce que cela n aurait pas donné !

Avis :

Second roman de Gordon Zola lu en quelques jours et second petit plaisir littéraire. Après avoir revisité Mozart et la franc-maçonnerie, ce roman ésotérico-humoristique nous emmène à revisiter les mythes qui font le succès de certains auteurs. Gisors, Rennes-le-Château, templiers, l’abbé Saunière, … Tout y passe … Y compris, une secte nommée les « Illuminénantis ». Des Illuminatis nantis ? Why not ? Mais à découvrir au fil des pages.

Si j’ai apprécié ce roman, j’ai eu un peu plus de mal à rentrer dans l’histoire mais après quelques pages, j’étais plongé dans l’enquête du commissaire Guillaume Suitaume et de l’inspecteur Purdey Prune. Ah Purdey … Le fantasme littéraire de l’auteur et aussi des lecteurs.

Après un autodafé et des messages inquiétants d’un certain « horloger » qui souhaite éliminer l’auteur à succès du « livre-dont-on-ne-dit-plus-le-titre ». Guillaume Suitaume mène l’enquête à travers Paris et la France. Jouant avec un humour sarcastique, un sens de la répartie digne d’un scénario de Michel Audiard et mouchant les protagonistes avec des punchlines cinglantes, voici le ton donné à ce roman.

Il ne s’agit pas d’un simple roman qui parodie le « Da Vinci Code » bien que celui-ci en prend pour son grade, mais d’une histoire originale. Certes l’auteur joue avec les mots avec ses calembours et avec quelques raccourcis scénaristiques. Le roman est une bonne d’humour qui pousse à tourner les pages. L’ambiance est bonne enfant, le tueur a 8 doigts et son acolyte est un coq aux ergots acérés. Un mystère lié à La Joconde et forcément à ce cher Léonard De Vinci. Un mystère qui tourne autour de la formule secrète qui compose la vaseline … Ben voyons !

Bref, un bon moment de lecture qui donne le sourire en dézinguant les clichés ésotériques que l’on retrouve chez Dan Brown, Steve Berry, et autres consorts.

Biblio :

ZOLA, Gordon. The Dada de Vinci Code. Paris : Le Léopard Masqué, 2006. 250p. ISBN 2-35049-024-6