L’ultime secret

Ultime secretQuatrième de couv’ :

Constantinople, an de grâce 1204. La ville est rasée par les Croisés, les rues inondées de sang. 2012, dans un quartier d’Istanbul une équipe d’archéologues découvre le tombeau d’Enrico Dandolo, le chef de la Quatrième Croisade qui entretenait des liens étroits avec les Templiers. Quelques jours plus tard, l’équipe disparaît sans laisser de traces. Tout ce qui reste dans le tombeau saccagé, c’est une étrange clé gravée d’un mystérieux code. Jack Marlow et Laura Graves tentent de trouver un sens à cette disparition. Ils se retrouvent bientôt engagés dans un combat à mort contré des adversaires dont l’origine remonte aux Croisades. Depuis des centaines d’années, l’ultime secret des Templiers déchaîne les plus meurtrières convoitises…

Avis :

Il y a tellement de choses à dire sur cet ouvrage où je me demande par quoi je vais commencer. Le plus simple c’est de parler de l’auteur. Anton Gill est un écrivain et historien britannique, né en 1948 et vivant à Paris.

Il est l’auteur d’une série de romans policiers historiques publiés chez 10/18, « Les Mystères égyptiens ». Ces romans mettent en scène le scribe Huy et se déroulent sous la 18ème dynastie, après la mort des pharaons Akhenaton, Ankh-Khéperourê et Smekharé, l’action des romans se situant après la restauration de l’ancien régime, sous le règne de l’enfant-roi, Toutankhamon.

L’auteur signe également sous diverses pseudonymes comme Ray Evans et Oliver Bowden, l’auteur à l’origine des romans de la série de jeux vidéo Assassin’s Creed. D’ailleurs, je vous invite à relire les avis sur le premier tome, Renaissance et le second, Brotherhood. Avant de savoir qui était l’auteur, je me faisais la réflexion en me disant que le style et la structure ressemblaient étrangement à celui d’Oliver Bowden et en effet, cela ne fait pas un pli, vu que les 2 auteurs ne sont qu’une seule et même personne.

Avec cet « Ultime secret », on est dans la grande lignée des Steve Berry, Scott Mariani ou encore de James Rollins. Le style se veut percutant pour nous faire frémir sous les couvertures ou ailleurs. La plus belle partie de cet ouvrage nous emmène à Constantinople, lors de la 4ème croisade, lors que le doge de Venise, Enrico Dandolo prêche pour raser la ville turque.

Dans une époque plus contemporaine, l’auteur nous emmène, ainsi que ces héros Jack Marlow et Laura Graves en promenade entre Berlin et Paris en passant par Istanbul, Vienne ou New-York. L’histoire se veut originale bien que certains passages sont assez prévisibles, mais on pardonne rapidement.

L’une des grandes forces de ce roman, ce sont les multiples rebondissements qui vous maintiennent éveillés, malgré des personnages principaux sans une réelle épaisseur. Peut-être est-ce dû à la qualité du récit historique ? Très certainement, car l’auteur aime donner des détails des lieux et des gens comme avec Enrico Dandolo.

Au final, on pardonne toutes les petites fautes de l’auteur, car son récit est bien recherché et l’ensemble est bien soutenu. Ce roman a même de quoi faire de l’ombre à certain Dan B.

GILL, Anton. L’ultime secret. [Saint-Victor-d’Épine] : City, 2012. 479 p. ISBN 978-2-8246-0215-8

2 réflexions sur “L’ultime secret

  1. Gilles Gollion

    Tiens, encore Enrico Dandolo, notre doge de Venise si cher à Dan Brown dans Inferno … Est-ce que les écrivains n’ont pas accès aux mêmes sources en même temps ou bien est-ce une coïncidence ?

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